Miroir mon miroir, dis moi ce que je vaux 

Hello mes petits faiseurs de joies 😊


J’espère que vous allez bien et que même si ce n’est pas toujours évident, vous avez de quoi sourire 😉

Hier, en flânant sur le net, je suis tombée sur un article intéressant qui m’a tout de suite interpellé. Il a un lien avec un sujet qui décrypte un comportement type de la génération des Mileniales (Nés à partir de 1980).
Comme le titre évocateur le laisse suggérer, il s’agit de notre fascination et assujettissement au regard des autres. A l’échelle de graduation que renvoie notre reflet dans les yeux des autres. L’opinion de l’autre, cette chaîne dont nous adorons ressentir l’étau étouffant autour de notre esprit.

Cette prise incompressible qui broie un à un nos codes de valorisation qui ne devraient pourtant, dépendre que de nous pour une grande partie. Je dis bien en grande partie car si il y a bien évidemment, un bien fondé naturel à la recherche d’une forme d’approbation dans l’entourage, la compulsion frénétique à n’exister que par la validation des autres dénote d’une forme d’esclavage dans laquelle nous ne sommes que trop enclins à nous enfermer. L’emprise et l’engrenage qui en découlent sont tout sauf négligeables. Ils peuvent être si intenses qu’ils appellent une forme d’abnégation première dans ce but de toujours bien faire, bien paraître, chercher l’approbation et  …plaire.

Les séquelles vont jusqu’à impacter et orienter, de nos comportements les plus anodins aux décisions les plus catalyseurs de notre existence.


Tous autant que nous sommes, continuons plus ou moins, à agir et être en fonction de ce regard critique… Pour ceux dont ce n’est point le cas, laissez moi vous exprimer ma plus grande admiration! Vous avez atteint une forme de liberté enviable par dessus tout.

 Ce regard de l’autre vient tantôt nous plonger dans un refoulement inconscient de notre moi profond, tantôt nous embraser dans l’euphorie passagère de savoir qu’on  est approuvé et souvent nous plonger dans une paralysie si profonde que des objects inanimés nous envierait. Pourquoi le regard des autres est-il si capital et déterminant dans nos vies ? Pourquoi conditionne t-il autant nos vies ?


La vraie question serait à mon sens, comment en serait-il autrement pour nous être humains, dont l’essence même est irrémédiablement grégaire? Nous avons cette viscérale tendance instinctive et inée qui nous pousse à nous rassembler et à adopter les mêmes comportements. Par ailleurs, n’avons nous pas été conditionnés depuis tout petits, à toujours rechercher l’approbation ? Dans les yeux de nos parents initialement, puis ceux de nos amis, puis celui de notre amoureux, puis celui de notre chef, puis celui d’inconnus sur les réseaux sociaux, puis, puis et puis…


C’est un fonctionnement inculqué et dès lors, intrinsèque à beaucoup d’entre nous.

Je dirais même par une critique plus poussée que notre réalité societale actuelle en est la preuve vivante. Nous assumons de vivre et de se valoriser par et au travers du regard des autres. Aussi tristement vrai que les réseaux sociaux sont aujourd’hui l’hommage vibrant d’un narcissisme assumé et revendiqué. 


Initialement d’excellent outils de communication, on fait aujourd’hui le bilan de l’addiction et des dérives qui y sont liées. En commençant par Facebook, snapchat, Instragram et autres, nous ne voulons pas seulement qu’on nous entende mais surtout, qu’on nous voie. Beaucoup d’entre nous, vibrent de « like » ci et là, glanés sur un post ou une photo alimentant souvent le trou béant d’un Narcisse déficient. Nos nouveaux modèles érigés, reflètent eux aussi notre époque. Ils ressemblent plus aux stars de télé-réalité qu’à Simone Veil. Peut être me fais-je vieille et que ces nouveaux modèles sont ceux érigés d’une nouvelle génération en quête de plus de légèretés, moins de prises de têtes et moins de révolutions. Une génération qu’on enlaidie et déprime dans la quête de la perfection, dans la quête à ressembler à des idéaux surfaits, factices et creux pour beaucoup. 

Alors fort de tous ces idéaux et du culte de l’apparence, nous voila parés de nos plus beaux atouts, nos plus belles photos, guettant pour les plus désemparés, les « J’aime » et « commentaires » avec autant de ferveurs qu’un mendiant quémandant sa part de nourriture du jour.

Nous en venons à oublier l’essentiel dans cette quête, mais le système préférant nous abrutir et nous détourner des questions existentielles, nous a appris qu’au final, nous ne sommes que normaux…


 Et rassurés de ce fait, nous continuerons à attendre dans le regard et l’opinion de l’autre, la preuve que nous valons la peine. Que nous valons quelque chose. Nous attendrons une validation, bonne à prendre, quelle qu’elle soit… 

La triste réalité étant qu’on ne nous ai jamais appris à voir de la valeur, ailleurs que dans les yeux si impitoyables de l’autre. À voir de la valeur peut être à nos propres yeux avant tout autre.


On se lance donc, tel un templier dans une croisade, dans la quête vaine d’une existence qui ne saurait être qu’au travers de l’autre. On se met à nu, on redouble d’efforts pour exposer au yeux de tous, notre vie, ce château de sable au contours aussi parfaits que trompeurs…

Si je vous en parle aussi bien, c’est que moi même en fut une experte. Je ne suis d’ailleurs pas convaincue de pouvoir toujours employer le passé quand à ce sujet LOL. C’est quelque chose de communément admis pour beaucoup d’entre nous. Aussi laissez moi vous rassurer, pour ceux ayant cette tendance à trouver leurs vies fades et minables, comparée à celles des autres. Sachez que souvent, derrière des photos de profils rieurs minutieusement choisies, se cache souvent une tristesse profondément dissimulée, que seuls de très intimes sauront entrevoir, qu’on ne saurait montrer et qu’on ne voudrait surtout montrer… 


Après tout, c’est le jeu, nous ne l’avons pas inventé et ne faisons que montrer notre brio dans des règles si tacitement établies et partagées de tous : pas de lamentations, non on ne saurait tolérer ni cette tristesse ni ces larmoiements d’autrui sur les réseaux sociaux. Quel culot de ne point afficher sa vie parfaite et de passer pour un looser 😉
Alors on rajoute notre grain de sel à cette édifice de perfection. On se conforme à cette superficialité nécessaire qui fait souvent du bien l’âme, qui nous apporte d’éphémères moments de joies et de reconnaissances tout en nous renvoyant aux autres où face à nous mêmes, nous ne suffisons pas.


Cela n’est bien évidemment pas le cas de tout le monde. J’essaie toujours d’éviter de tomber dans des généralités. Bien des personnes que je connais sont juste biens dans leur basket, confortables avec leur estime de soi et partagent des pans de leurs vies pour rien d’autre que le bonheur de partager. Et je n’y voit rien d’anormal. Mais pour bien d’autres, pour qui cette configuration n’est pas, je trouve nécessaire de leur rappeler qu’ils ne se définissent pas nécessairement au travers des yeux des autres et par des « j’aime ». 

Si tant est qu’on veuille faire face à soi même, on finit par être vrai et à défaut de s’aimer, on s’accepte. À force de s’affronter soi-même et de s’accepter, on finit, in fine par ne plus être assujéti au poids du regard des autres. Après tout, ne sommes nous pas, nous mêmes nos pires critiques ? 


Oui, il me semble important de souligner que l’une des plus grandes peurs de notre vie est l’opinion des autres. C’est ce regard critique de l’autre et son opinion qui condamne à jamais certains homosexuels et les obligent à vivre une vie de mensonges et de refoulement. C’est ce même regard critique, qui poussent certains à aller de plus en plus loin dans la surexposition pour se sentir exister, aimé ou valorisé.

Et ce moment magnifiquement inimitable de toute notre existence, ou nous nous en affranchissons, où nous nous libérons de sa pesante lourdeur, est ce moment où nous devenons des lions.


 Cet instant précis, où gronde du profond de nos entrailles, un rugissement tonitruant: celui de la LIBERTÉ !

Celui d’être soi, celui d’accepter qu’on ne plaira jamais à tout le monde et que par dessus tout, ce n’est pas grave !

Celui de vivre sa vie en édequation avec soi-même.

Celui de trouver en soi, dans son propre regard une partie de cet Alpha et Omega qui semble suffisant pour se sentir valorisé. Pour le temps que ça dure…

N’attendons pas d’être sur nos lits de mort pour vivre notre vie comme on le rêve et non comme le regard et l’opinion des autres nous y contraint. N’attendons pas qu’il soit trop tard pour se libérer de nos chaînes, quelles qu’elles soient !


  Ne serait-il pas dommage de se brimer et s’autoflageller toute une vie dans une vaine quête de plaire ?

One life… Make it count 😉

Ps: ceci est mon opinion, vous êtes invités à ne point en tenir compte s’il ne vous conviens pas justement ;))

keep the smile buddies 😊

Koukou 

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